Bienvenue au « Pays de l’arbre et de l’eau »

Au fil des images qui vont se dérouler, vous verrez apparaître des étangs et rivières,
la verdure des collines de Jean Giraudoux ou des Monts d’Ambazac, et la douceur
de leurs contours, des sites inscrits : vues de Vaulry, ou de Couzeix vers la vallée de l’Aurence.

Puis nous arriverons au pied de la gargouille du Château de Nieul et cheminerons dans les sentiers de l’un des quatre sites classés de la Haute-Vienne souvent accompagnés par les écureuils et pics verts. Les essences très diverses qui s’y trouvent témoignent sans doute encore, du temps où Nieul (à Boubaud et Saint-Martin) était considéré comme le berceau de l’agriculture forestière du Limousin. Différentes espèces d’érables se découvrent dès le départ, puis au hasard de la promenade : mélèze,tulipier de Virginie, peupliers d’Italie, bouleaux, chênes, châtaigniers, pins, thuyas… d’autres encore et à la fin du parcours, tilleuls remarquables ; mais auparavant les sous-bois nous ont conduits au « chemin qui épouse le caprice naturel des berges » ; arrivés à la rivière, nous découvrons le château : Qu’était le premier château à la fin du XIème – début XIIème siècle après la tour d’Aymeric de Nieul ? date donnée par les textes, nous l’ignorons. Il apparaît, alors que l’abbaye Saint-Martial rayonnait de tout son éclat et que les troubadours commençaient à chanter…

Au cours des siècles, bien des transformations, destructions, restaurations. C’est ainsi qu’au cours des années 1839-1840 il est amputé de la moitié de sa superficie (vous pourrez en voir l’ancien plan et découvrir la tour aux oubliettes telles que l’appelaient encore les habitants dans les années 1950). Poursuivons notre chemin jusqu’au belvédère. Arrêtons nous pour admirer le miroir de l’étang qui nous renvoie, magnifiée, l’image des arbres et du château. A propos de ce dernier, l’architecte paysager chargé de la rénovation du site parlait de

« la partition romantique qu’il joue avec l’étang et les grands arbres. Il est l’indispensable page d’histoire et de légende sous entendue ».

Rêvons à ces dames, certaines illustres, et à ces hommes le plus souvent militaires, parfois familiers du pouvoir, ayant servi le Roi ou la République, et dont les murs se souviennent encore.

Imaginons aussi les rêves du château : Pleure-t-il les temps de sa grandeur et sa moitié disparue ? Ou bien est-il heureux dans cet ensemble fusionnel qu’il constitue avec l’étang et le parc, l’un des trois ne pouvant se passer des autres ? … Nous voici arrivés à la porte entr’ouverte.